Falsarius (titre provisoire)

Cirque sans noms

Sorte de cirque à l’ancienne. Mais au-delà du cirque, montreurs de foire.

Sorte de cirque à l’ancienne. Mais au-delà du cirque, montreurs de foire. Montreurs d’ours, de bizarreries dans l’esprit forain. Avec la nonchalance aux couleurs du Cirque sans noms. 
Comme un vieux souvenir du cirque d’antan, celui des curiosités. 
Avec son bonimenteur de foire, qui ne parle pas forcément et qui malgré lui se retrouve dans un vieux costume de clown aigri. Un clown qui est clown comme quand on est né nain ou géant. 
Avec sa femme à barbe, sans barbe, baltringue à tout faire. 
Avec la bête de foire, ‘la curiosité’, étrange créature dans l’ombre des siamois. 
Avec son musicien aux quatre bras et aux mille notes ! 
Un chapiteau, ou en tous cas un espace de jeu, un peu plus petit que le précédent pour plus d’intimité, de proximité… 
Donner encore plus d’attention aux petites choses. Pouvoir se voir dans les yeux (avec le public). Toujours dans un contexte hors du temps, du cinéma muet, des trucages à l’ancienne, du cirque…évidemment sans noms. En tous cas, des circassiens qui traversent le temps, qui sont ce qu’ils sont avec les années qui passent et le monde qui change. 
Une impression de calfeutré, quelques lueurs, un air de trompette d’un vieux blues argentin. Ça sent la vie, ça grouille, mais rien ne bouge. Les vieux objets amassés avec le temps, des bouteilles, des journaux, des bouts de marionnettes, des automates, des costumes. Toute une vie. Des vies accumulées donnent un espace de jeu où le rêve rappelle chacune de nos âmes d’enfants…Le rêve qui fait sourire, celui qui fait peur, celui qui nous laisse rêveur… 
Le jeu commence et devient possible. Celui des mises en situation, des précipités fragiles, du cirque accidentel…