Un moment de bascule, sans filtre
où l’adolescence se mue en âge de raison.
Ce pourrait être un syndrome personnel… nous voulons croire qu’il nous touche tous.
Un récit électrisant autour d’une famille que la vie amène à traverser les épreuves de l’absence et du secret.
L’adolescence, avec l’inventivité et la fragilité qui lui sont propres, est le pivot de cette fiction. Les générations, les états d’âmes intimes et les multiples points de vue de la narration sont au service de cette pièce résolument circassienne.
Écrite à quatre mains, portée par une bande originale interprétée en direct, Peter Pan T’es Mort joue avec les codes du cinéma pour épouser un scénario haletant et empreint d’universalité.
De l’élan au saut périlleux. Du vécu individuel aux ressentis universels. De l’adolescence à l’âge adulte. De la perspective qu’offrent les générations. Du fond vers la forme. Du sens puisé dans les inspirations. De la puissance d’un récit bien mené. Peter Pan T’es Mort, c’est d’abord la recherche en chacun des enfants perdus, de l’adolescence insouciante et des adultes empêtrés dans une jeunesse fictive. Ici, personne n’interprète Peter Pan. Il se niche dans ce que l’entourage de chacun, et plus encore la famille, renvoie. Dans l’attachement aussi, l’ancrage, le poids parfois de cette période charnière qu’est l’adolescence, et finalement la chute de l’innocence dont la famille est le témoin. Il s’agit d’aborder ce mythe en partant de matériaux bruts ; les corps, le son, le temps, les relations humaines. L’être là. L’être qui n’est plus là. À partir de cela, sublimer, tordre, cadrer, styliser, imaginer. Chaque événement mérite son écrin. Aux scènes du quotidien qu’offrent les habitants d’un même palier, apporter de la profondeur par l’inspiration du cinéma. Transformer le déroulement de la vie en un suspense haletant. Tous les coups sont permis.