Une satire sociale cinématographique dans laquelle l’absurde et l’humour s’entremêlent.
Mettant en espace et en mouvement des corps et des objets du quotidien, le G. Bistaki offre une création entremêlant réel et onirisme.
Usant d’un objet aussi commun que le drap blanc, distordant les corps et l’espace scénique dans un entrecroisement de scènes poétiques ou cruellement réelles, Tancarville joue une satire sociale à l’écriture cinématographique, où l’absurde entraîne l’humour.
Mettant en espace et en mouvement des corps et des objets du quotidien, le G. Bistaki offre une création entremêlant réel et onirisme autour de l’objet hautement symbolique du drap blanc.
Ils et elles sont les fantômes de nos cités, ceux et celles que l’anonymat a rendu invisibles à notre société. D’autres, occupé·es, préoccupé·es, passent à côté sans remarquer qu’entre leurs deux mondes existe une tension aussi concrète qu’absurde, un fil tendu sur lequel s’étendent les costumes du quotidien.
Usant d’un objet aussi commun que le drap blanc, distordant les corps et l’espace scénique dans un entrecroisement de scènes poétiques ou cruellement réelles, Tancarville joue une satire sociale à l’écriture cinématographique, où l’absurde entraîne l’humour. Confronté·es à nos propres œillères, nous voilà̀ témoins des frictions de deux mondes qui coexistent, s’attirent et se résistent : le visible et l’invisible, l’oublié et le présent, le réel et le fantomatique. Dans cette cohabitation se logent nos réalités tissées de peurs, de rêves, de fantasmes… et de nos faiblesses face à un monde qui trop souvent efface celles et ceux qu’on ne regarde plus.